Kamakura

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Par dv | 12 juin 2016 | Catégorie Japon

Pour être plus prêts, nous avons choisi un hébergement Air B&B dans une famille, pour partager le quotidien des japonais. Mais on se retrouve dans une famille chinoise !! C’est un peu compliqué pour s’y rendre et il faut communiquer par SMS ce qui nous ennuie un peu, mais bon. La maman est adorable, elle nous prépare à diner car il est tard et que les restau alentours sont peu nombreux et déjà fermés. Le bébé d’un an est rigolo, Vincent joue avec lui et lui tapote le ventre !! Le lendemain, ils sont de sortis, nous ne les verrons pas beaucoup.

Bus puis train, passage à l’office du tourisme tenu par des bénévoles d’un certain âge, parlant un très bon anglais, pour récupérer un plan de la ville. Nous avons établi notre périple de la journée, assez chargé, mais le choix était trop difficile, tout à l’air beau et intéressant. Les rues et ruelles sont toutes fleuries de sakuras. Une vraie merveille.

          

Hokokuji temple

Un des temps zen appartenant à la secte Rinzai. Établit en 1334 par Tengan Eko pour commémorer Ashikaga letoki,le grand père de Takauji (1er des Ashikaga shoguns).
         
Juste après le portail d’entrée, un joli petit parc zen, version miniature, puis à l’arrière du temple, un autre jardin plus grand, juxtaposé à la grotte et la bambouseraie.
         
Un Yagura,propre a Kamakura, est une grotte pour accommoder les tombes. C’est la tombe des Ashikagas.
                
Bambouseraie de 2000 bambous dont les Moso l’espèce des plus gros bambous.
      

Un petit écureuil gourmand.         Découverte d’un temple sur notre chemin.
           

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Tsurugaoka Hachimangu shrine

 

Le plus important shrine de la ville, construit en 1063 et dédié à l’empereur Ojin, sa mère et sa femme.
  
   
Nous assistons à un mariage japonais traditionnel. Pami les convives, seules les familles des mariés rentrent dans le temple, les amis et invités restent dehors. Ils doivent se déchausser pour entrer dans l’autel. Il semble y avoir un prêtre pour le mari et une prêtresse pour la mariée.
     
Plusieurs bénédictions, de chaque famille puis des mariés. L’orchestre composé d’instrument japonais traditionnel est sur un des côtés, à l’extérieur de l’autel.
     
C’est très intéressant de pouvoir y assister, mais pas très intimes pour eux…

Nous passons devant les temples Jufukuji  et Eishoji (clan de nonnes)
  

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Zeniarai Benzaiten shrine

       
La première année de l’ère Bunji (1185) était l’année du serpent. Cette année-là, la jour du serpent du mois du serpent Minamoto Yoritomo fit un rêve : le Dieu Ugafukujin lui délivré un message divin. Il lui dit « Dans une vallée du nord-ouest, existe une source miraculeuse jaillissant des rochers. Vas-y et adore les Dieux Shinto, la paix régnera alors dans le peuple. » Il s’y rendit et trouva la source, exactement comme elle lui avait été décrite, et enchâssa immédiatement Ugafukujin.

Pour y entrer il faut d’abord prendre un petit passage souterrain. Plusieurs portes et petits temples.
      
Dans une grotte il y a LA source. La croyance veut que l’argent purifié dans la source puis dépensé, sera rendu au centuple. Doudou mouille un billet de 1000 yens.
   
Petite cascade, bassin avec poissons rouges jaunes oranges.  C’est beau.
      

Puis nous réalisons un petit trek dans la montagne d’environ 40mn pour aller voir le big buddha de l’autre côté de la ville. Magnifique, calme, comme dans la jungle avec arbre en lianes, oiseaux qui chantent, peu de touristes, quelques japonais en famille. On est heureux de partager ce moment ensemble.
     
Point de vue sur la ville et la baie, cerisier sauvage en fleurs.

A un moment ça glisse beaucoup puis il y a de la boue. Vincent ne veut pas se salir, il tente d’esquiver mais en fait se retrouve en grand écart puis obligé de se raccrocher dans les arbres mdr !
       

Big bouddha kotokuin temple

Construit durant la période Kamakura, il y a 7 siècles et demi, entièrement en bronze, couverte d’or à l’origine. 13,35m de haut pour un poids de 12 tonnes. Du monde mais apaisant. Spirituel.
  
     
Sensation difficile à décrire. Assis sur le côté on observe le bouddha au calme avec le défilé des touristes qui font des selfies et photos. On le visite même de l’intérieur
             
En entrant dans l’intérieur creux de la statue, on peut observer la technique étonnamment sophistiquée qui fut utilisée pour créer cette statue. En raison de sa taille immense, la statue a été coulée en trente étages séparés. Le motif de la paroi intérieure indique qu’un grand nombre de moules ont été placés les uns sur les autres en couches. Afin de connecter en toute sécurité les pièces fondues séparément, une méthode tout à fait unique et ingénieuse a été employée reliant les pièces de la base au sommet de la statue. Connu sous le nom de « akarakuri » , cette méthode peut être divisé en trois types différents. Cf photo. Un grand projet de rénovation s’est terminé il y a peu, pour restaurer le bouddha, éviter qu’il ne s’effondre et résiste aux tremblements de terre.

Hasedera temple

Ultime visite de la journée. Temple bouddhiste de la secte Jodo, fondé en 736. Selon la légende le moine Tokudo Shonin a découvert en 721 un grand camphrier dans la forêt près du village de Hase. Le tronc était si grand qu’il lui permit d’y sculpter 2 statues de Kannon à 8 têtes (déesse de la Miséricorde) hautes de 9 mètres. L’une d’entre elles fut intégrée au temple Hase-dera à Sakurai (préfecture de Nara), l’autre fut jetée à la mer, une prière faisant vœu que la statue réapparaisse pour sauver le peuple. 15 ans plus tard, en 736, la statue s’échoua sur la plage de Nagai près de Kamakura. La statue fut conduite à Kamakura où un temple fut construit pour l’honorer.
   
  
Des centaines de statuettes sont alignées, représentant les nouveaux-nés disparus, car Jizo, le bodhisattva protecteur des enfants, y est vénéré.
       
Au sommet, un panorama sur toute la baie !
   
Idée pour le jardin… A droite, pensée pour David, ça aurait bien complété ta collection 😉
                       

Une belle journée ZEN 🙂