Yogjakarta, une ville d’art

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Par dv | 26 juin 2016 | Catégorie Indonésie

Tous les voyageurs que nous avons croisé nous l’ont recommandé pour son ambiance et ses ruelles. Voyons si le charme opère…

          

Water palace ou Taman Sari
Construit au milieu du xiii^e siècle, le Taman Sari avait plusieurs fonctions : lieu de repos, atelier, lieu de méditation, fort militaire et cachettes.

     
Nous pénétrons par des escaliers dans ce très bel endroit avec plusieurs bassins. La couleur bleue de l’eau et les murs blancs confèrent une atmosphère relaxante.
Puis une sorte de ville dans la ville. Derrière le palais tout un quartier d’habitations. Petites maisons avec jolies orchidées et peintures murales, dont certaines sur le monde d’Internet.
     
Boutiques batiks avec de belles peintures.
      
Mosquée souterraine avec jeux d’escalier assez fantastique. On galère un peu à la trouver mais ça vaut vraiment le coup. Avec pas mal de patience on arrive à faire des photos sans personne. Les indonesiens un mélange d’indien et de chinois pour les photos !
   
     
On se balade dans les ruelles et les courettes, les souterrains. C’est beau et calme.
      

Les alentours du palais
Comme c’est le ramadan, le palais n’est ouvert que le matin et nous ne pourrons donc pas le visiter. Nous arpentons les environs, petites ruelles avec maisons traditionnelles. Un vieux monsieur, balinais, sera notre guide dans ce dédale, et nous amènera jusqu’à une civette asiatique, le luwak, mangeuse de café. Cette espèce a un estomac qui digère la pulpe des cerises du caféier, mais pas le noyau qui se retrouve dans les excréments. Le noyau subit une transformation bénéfique et donne des arômes particuliers aux grains de café fermentés. Le processus de fabrication étant assez long, ce café est le plus cher du monde !
   
Ce sera une belle rencontre.
     
Une vieille tradition : il faut se bander les yeux et essayer de passer entre les 2 arbres. Si on y arrive, le voeu se réalise. On ne saura jamais, on ne l’a pas fait. Mais notre plus beau voeu d’être ensemble est déjà réalisé
  
Des concours de chants et beauté d’oiseaux ont lieu, chaque maisonnée ou presque a les siens

L’avenue Malioboro et le marché
Une longue avenue bordée d’un côté par le marché alimentaire et de l’autre le marché pour touristes où négocier est de mise : bijoux, vêtements, sacs, déco intérieure, encens…
     
Mais aussi des statues originales faites de matériaux de récup !
     
Des calèches décorées à la file.
         

 Notre logement
Un endroit zen, décoration naturelle avec bambou (de bonnes idées déco, surtout pour la penderie), lieu de partage et de rencontres internationales. Partages culinaires le soir. Un bel endroit où on se sent chez soi.
     

Une belle rencontre
Une énorme averse nous surprend lors d’une de nos marches. Nous essayons de trouver un abri, car comme par hasard nous n’avons pas nos capes de pluie, ni le rain cover pour le sac. Eh oui c’est toujours comme ça, on les prend pendant 3  jours il pleut pas, le 4^e on les prend pas, il pleut averse !
Bref, revenons à notre sujet. On s’abrite dans une cour et un jeune garçon, parlant assez bien anglais, nous invite à nous asseoir sous le porche de sa maison. Lui et un de ses amis fabriquent des t-shirts pour l’équipe de football locale. Ils ne semblent pas avoir une vie facile, mais nous accueille à bras ouverts, nous montrant leur travail. Il est ravi de parler anglais avec nous et nous propose même de nous servir de guide pour la ville après son boulot. Il rêve de l’Europe et d’y étudier. Mais il sait aussi qu’il lui faudra beaucoup de sous et économiser. Une rencontre qui nous touche. Nous échangeons nos mails et partageons une belle photo.

       

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Une balade en cyclopousse
Nous sommes absolument contre ce genre de moyen de transport, car à notre âge, faire pédaler quelqu’un de plus vieux que nous pour nous transporter, ça ne correspond pas à nos idées. Mais parfois, les circonstances nous amènent à passer outre nos idées. Il pleut averse depuis plus de 30mn, cela ne semble pas prêt de s’arreter et nous sommes très loin du logement. Aucun bus à proximité et les taxis demandent des tarifs hallucinants.
Un monsieur s’arrête devant nous avec son cyclopousse et nous propose de nous emmener. Nous acceptons, un peu contre notre gré, mais on ne va pas rester coincés ici toute la soirée. Il nous enferme sous une cape de pluie. La circulation n’est pas trop dense heureusement. Nous lui laisserons un pourboire et échangerons de grands sourires.

             

Pour continuer avec les transports, nous avons pris le bus. L’accès se fait par une plateforme surélevée d’au moins 2m du niveau de la route. La porte ferme sommairement avec un loquet, les sièges sont défonsés et au sol on aperçoit le bois sous le revetement. L’attente est souvent tres tres longue (jusqu’à plus de 45mn). Le bus marque tous les arrêts. Un « controleur » s’occupe des entrées et sorties, n’hésitez pas à lui donner votre destination pour ne pas la louper !

Coté gastro
Nous goutons du « coconut rice », du riz cuit dans du lait de coco frait, avec de la coco fraiche mixée et de la citronnelle ! MIAM, accompagnée de bronchettes de poulet saté et de tempé saté. (sauce aux cacahuètes citronnée).
Foodtruck de riz et poulet, sauce tomate/soja/etc… Poulet grillé et riz, aubergines et tofu. De bons petits plats, riches en saveurs. Sachez qu’ici les portions sont plutot petites, mais bon marché.
Dessert colorés de rue : servis dans des verres en plastique, par une charmante dame parlant quelques mots d’anglais. Sur ses conseils on essaie la spécialité locale et celle au lait de coco. On serait bien incapables de vous dire exactement ce qu’il y a dedans à part de la gelée et de la bonne sauce. 😉