Cusco, ville de fêtes.
Cusco est une ville que nous avons particulièrement appréciée, à 3400m d’altitude, pour son ambiance dynamique, joyeuse et en même temps religieuse !
Les maisons et murs de la ville présentent de nombreuses traces de la culture incas. On s’y sent en sécurité, car en plus de la police présente un peu partout, il y a toujours du monde dehors quelque soit le quartier, quelle que soit l’heure.
Douze incas se sont succédés à Cusco comme Manco Capac, ou bien Pachacutec « fils du soleil », guerrier redoutable qui conquit toute la zone du lac Titicaca jusqu’à l’Amazonie et au Pacifique ! Puis suite à des conflits de succession entre deux fils, le royaume déclina et la puissance de la cité avec ! Du coup, en 1535, Pizzaro put s’y établir sans résistance, et la ville coloniale s’établit sur les ruines de la cité incas ravagée.
C’est aujourd’hui le point de passage obligé avant le Machu Picchu. Nous y avons séjourné avant et après !
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Nous avons la chance d’assister au dernier jour de la fête de la Vierge.
Ils dansent suivis de leur fanfare. Moment juste magique.
Défilé (dans la rue de notre hôtel), des différents quartiers de Cusco et Puno, en habits traditionnels, hauts en couleurs, avec bottes à clochettes.
C’est la fête, ils sont heureux et partagent leur joie, toutes générations confondues : une belle vision de la religion chrétienne.
La plaza de Armas est le cœur de la ville. Elle est très animée de jour comme de nuit. Ici furent exécutés plusieurs chefs incas mais ils furent vengés puisqu’une statue d’un chef indien trône sur la place de nos jours!
La cathédrale, l’ensemble religieux le plus imposant du Pérou, avec ses deux tours, façade Renaissance. S’oppose à elle, l’église jésuite la Compania. Ce fut la guerre entre les deux pendant de nombreuses années, l’archevêque demandant même l’autorisation au pape de la faire détruire ! Il accepta seulement un changement de plan !
Un soir, une procession pour la Madre a lieu, assez solennelle, aussi avec une fanfare, militaire cette fois, suivie par les prêtres et les croyants.
En même temps à quelques mètres, des jeunes s’entrainent aux danses traditionnelles.
Le marché San Pedro : un de nos lieux fétiches dans cette ville. Sur la place une belle église.
Pour ses étals colorés de fruits où la vendeuse monte ses escaliers pour accéder au sommet de sa marchandise, sa viande et ses cornes de bœuf découpée en direct, ses snacks de riz/œuf/crudités ou bien sa gigantesque milanese, les jus de fruits frais confectionnés sous nos yeux.
Lors d’un diner, nous prenons place sur un banc d’une des échoppe de riz et un péruvien, parlant anglais, entame la conversation. Il nous aide à prendre notre commande. Il nous dit que les habitants de Cusco sont plus amicaux que ceux d’Arequipa car ils aiment plus les touristes ! C’est assez vrai ! Un bon moment de partage. On repart avec nos repas à emporter : riz avec œuf et salade pour l’un et riz frit avocat et saucisse pour l’autre ainsi qu’un jus ananas/orange. Nous dinerons dans notre chambre d’hôtel.
Dans cette ville l’office du tourisme est efficace et plein de bons plans ! Grâce à eux, on réservera nos billets de train et l’entrée pour le Machu Picchu sans commission. D’ailleurs pour la petite histoire, aux dates choisies, une grève doit avoir lieu, bloquant les routes et les chemins de fer. Nous devons donc un peu modifier notre planning mais pour notre plus grand plaisir vous le découvrirez plus tard.
Le musée du Machu Picchu. Pour mieux comprendre ce lieu mythique pour lequel des milliers de visiteurs viennent chaque jour, nous choisissons de visiter ce musée, une très belle visite, forte instructive.
Petit rappel : 1532, arrivée des espagnols dirigés par Pizzaro qui détruisent et pillent la culture incas, qui ne peut faire face aux forces militaires et aux maladies européennes.
Le site fut découvert en 1911 par l’Américain Hiram Bingham III. Venu sous escorte militaire péruvienne avec le soutien du président péruvien, pour rechercher Vilcacamba, la cité perdue des Incas. Il y fut guidé par un enfant péruvien et grâce à lui trouva le site !!!! Revient en 1912 avec l’aide financière de l’Université de Yale et la National Geographic Sociéty. Cependant une inscription « 1902 Augustin lizarraga » est gravée dans les murs du Machu… il ne fut donc pas le premier à y venir !
Une maquette explique très bien le site avec ses différentes parties : le village où vivait servantes et travailleurs de métal (on y retrouva 174 corps, en grande partie incas mais aussi d’autres groupes ethniques). Peuple occupé à cuisiner, fabriquer la bière, laver, nettoyer et réaliser des bijoux. Le quartier de la famille royale. Les invités ne rentraient pas dans la résidence principale de la famille royale mais résidaient face au temple principal et à la maison royale. Les fontaines au nombre de 16, dont l’eau est récoltée dans jarres. Temples. En tout 600 personnes habitaient les lieux durant la saison sèche de mai à septembre. L’empereur occupait la plupart de son temps à faire des fêtes, avec danse, récital, poésie et festin, à base de corn beer (bière de maïs), de lama, de fruits, patates, haricots.. Mais aussi à chasser et à assister aux cérémonies religieuses.
La bière de mais a une place importante dans la civilisation incas. Fabriquée par les femmes, fermentée plusieurs jours, entreposée ensuite dans de grandes jarres à la décoration spéciale. Pour ce faire beaucoup de champs de maïs. Le cycle agraire est régi selon deux calendriers (le cycle du soleil annuel et le cycle de la lune et des étoiles). Avec les os retrouvés, (grâce à la chimie du collagene dans les os humains), les chercheurs ont pu déterminer qu’ils avaient une alimentation riche en carbohydrates, une vie sans dure labeur, ni guerre. Le mais constitue 65℅ de leur alimentation. La forme du crâne est modifiée des le plus jeune âge (bébé) par des bandages, pour lui donner une forme ovale, plus en longueur.
Un diner romantique au Uchu. Superbe cadre avec bougies et poutres.
En apéro on a pris pisco sour et pisco classica (avec du ginger beer bitter) très très bons et bien chargés en alcool, accompagnée d’olives marinées au vinaigre balsamique et sucre et romarin, une tuerie. On mange superbement bien : croquettes de pomme de terre fourée au poulet avec petite salade de tomate et oignon rouge, boulette de pomme de terre très goutue, brochette de kebab de poulet, pas mal non plus.
Puis en plat steak d’alpaga et alpaga façon kebab, accompagné de patates sautées locales ou de purée, ainsi que salade tomate cerise, noisettes, poivrons et 4 sauces dont une beurre, une mayo, une épicée et une menthe. Nous testons aussi un verre de vin rouge péruvien.
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Beaucoup de lama exploités pour les photos…. Même des bébés, au biberon.
Cette ville est une ville joyeuse et agréable, ou l’on pourrait presque se voir vivre.
Nous avons admiré les différents costumes on avait envie d’y être et d’entendre la musique et les clochettes des bottes… On voit bien l’influence espagnole avec la place d’armes et la cathédrale centre de la ville. On a salivé devant les mets de repas bien arrosés au Pisco!!!
Bisous les Incas!!!!
Jolie ville qui respire la joie de vivre. Quelle chance d’avoir pu assister à ce spectacle et de pouvoir admirer les costumes , les danses et de découvrir la musique et les chants. Coté repas, cela avait l’ait bien sympa et copieux et le tout bien arrosé. Nous avons salivé devant tous ces mets…
Merci pour toutes ces bonnes nouvelles. Gros bisous. Christine et Emma.