Sucre, l’histoire d’un pays

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Par dv | 4 novembre 2016 | Catégorie Bolivie

Et non, son nom est trompeur, ici pas de cannes à sucre ! Capitale constitutionnelle du pays, fondée en 1538, elle concentre l’opposition du gouvernement de gauche. Dans la région c’est la révolution ! On redescend à 2750m, loin de la frénésie de la Paz, ville inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, siège de la première université du pays, lieu de la proclamation de l’indépendance de la Bolivie !

Musée Caldo.
Musée sur les Incas à l’étage, avec superbes collections de poteries, momies et miniatures d’habits traditionnels. Au rez de chaussée de jolis tableaux.
     
Selon les tribus, les couleurs varient : noir et blanc, rouge, beige et noir, dégradé de couleurs, unis ;
les motifs se complexifient avec le temps
                  
Reconstitution des faces selon les crânes retrouvés. Ils étaient bien plus allongés.
 
Nous arpentons les rues aux demeures coloniales avec plaisir, ambiance relax, des étudiants plein les rues, y’a de la vie ! Palmiers, fontaines, ruelles pavées, plein de charmes !On aime la blancheur de ses maisons et de ses églises.

Quand nous y sommes le 21 septembre, c’est jour de fête : fêtes des écoliers et étudiants, et fête de l’amour !!! La Saint Valentin bolivienne : hyper romantique ! Cartes confectionnées maison par les jeunes hommes, fleurs, peluches, chocolats en forme de cœur, les jeunes couples se baladent tendrement dans les rues ! Trop mimi, moi je vous le dis !
    

D’ailleurs au marché extérieur, plein de stands sont dédiés au thème du jour. Dans la partie couverte, on retrouve l’alimentaire : pain, boucherie, fromage, pâtes hyper variées et stand de sandwich de chorizo.
   
Super bon, cuit à la demande. Doudou prend un double, moi un simple. On est tellement fan de leur chorizo, qu’on en remangera plus tard. Les boliviens papotent volontiers avec nous !
  
Et regardez cet étalage de patates ! Le plaisir des sens !
 

La place 25 de Mayo
      
On se pose sur un banc pour regarder les enfants jouer à chasser les pigeons, les étudiants discuter, des dames vendre des graines pour les pigeons.Nous sommes au cœur de la ville, point de tous les rendez-vous.
                  
On y trouve la cathédrale, la préfecture et la Casa de la Libertad que nous allons visiter.
  
Une première salle avec du mobilier ancien, des écrits sur la constitution de Bolivie, de jolis volets en bois, des peintures anciennes, puis nous allons de salles en salles, maquette de bateau, vieux drapeaux, condor qui porte des écrits anciens,…c’est pas passionnant.
      
La salle du trône où siégeait le Conseil et où fut signé la déclaration d’indépendance de la Bolivie en 1825. Par contre une collection de jolies peintures un peu surréalistes avec des fées et d’autres thèmes « nature » marqueront notre visite dans ce lieu historique.

    
Un petit air de Salvador Dali ?…

Passage obligé à l’Université, la 2^e plus ancienne d’Amérique du Sud : immense cour encadrée d’arcades.
       
Un diner végétarien germanico-bolivien ! Après avoir desespérément cherché un restau de fondue (eh oui le manque de calcium, oups de fromage commence lol), nous nous arrêtons dans ce mignon restau El Germen, aux lumières tamisées. Au menu : gratin tomate fromage, croquettes de patates, raviolis aux légumes et fromage et quinoa/fromage/frites. Quand on voit arrivée les entrées on est pas déçus. C’est super bon, super copieux, plein de fromage. Le gratin tranche de tomate alterné avec tranche de fromage sera à refaire à la maison. Les croquettes sont délicieuses avec du fromage. Le plat arrive et j’ai presque plus faim. Vincent est aux anges, du fromage encore du fromage.
 
Ah et clin d’oeil qui m’a fait bien rire, toute seule… « Attention DANGER, hommes au travail !!! » POURQUOI ?