Salar d’Uyuni et Sud Lipez Jour 1

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Par dv | 6 novembre 2016 | Catégorie Bolivie

Chargement des bagages et du matériel de survie sur le toit, les provisions occupent dans le coffre. Début du voyage, ça secoue dans le 4×4 ! Le chauffeur s’appelle Nicodemos, alias Nico et la cuisinière Dolorès.
       
Nos compagnons de voyage, un couple de français, Raphaëlle et Clément. C’est parti pour 4 jours de folies !

Le désert, on le rencontre de suite. Des pics que l’on observe d’en haut : Quebrada de Palala, une petite marche et déjà plein de photos.
        
        
Drôle de mousse verte. Failles, et pistes se perdant dans la roche et les montagnes.

  
Lamas avec des déco aux oreilles et des vigognes. Celles-ci sont protégées par le gouvernement, donc interdit de les chasser et donc de les manger.

  
Passage dans des petits villages sans eau, ni électricité. Les hommes travaillent dans les mines alentour, les femmes surveillent les lamas. Ils prennent le colectivo pour vendre la laine et la viande, en échange de légumes et féculents, car ici pas d’agriculture. Une vie pas facile.
    
Nico est très sympa et s’arrête facilement pour qu’on prenne des photos. On croise un colectivo. Mais comment fait il pour passer ici, c’est un vrai bus et le chemin une vraie piste en terre avec cailloux, crevasses… Ici le village où nous déjeunons, ils bénéficient du tourisme et ont l’eau et l’électricité.

On écoute de la musique bolivienne et française l’après midi en roulant : Trio, Kyo, Louise attaque, Brassens…. musique de notre adolescence, ça nous rajeunit pas !
   
Premier paysage de sel et traversée de la rivière salée.
           
Visite du village abandonné de San Antonio de Lipez, de son églises et ses ruines coloniales, à 4690m. Un guide nous raconte l’histoire mythique de ce village. Les villageois s’enrichirent vite grâce à la mine du site, abondante en pierres précieuses. A l’arrivée des colons, le rendement était tellement bon qu’ils n’eurent aucun mal à partager. Ils devinrent riches, tellement riches qu’ils en oublièrent la valeur des choses et dépensèrent sans compter. Seulement un jour vint le diable. Un pacte est fait avec lui… une maladie s’abat sur le village touchant un à un les habitant, qui finissent par fuir. La malédiction s’abat sur cet eldorado… qui serait encore hanté de nos jours…
   
Le temps varie, de gros nuages annonçant l’orage proche, puis grand soleil et enfin… LA NEIGE !!! Des couleurs extraordinaires, donnant aux montagnes des allures de pyramides pharaoniques.



  
Nous sommes à la frontière avec le Chili, les Andes nous font face.
       
Nous arrivons assez tôt au logement, situé dans un petit village, perdu au milieu de nul part. C’est assez sommaire : pas de douche, toilettes sans papier et chambre commune sans chauffage. Et ici il ne fait pas bien chaud, on sortira donc les sacs de couchage pour la nuit : -) On aide Nico à décharger les sacs et les ustensiles pour la cuisine, comme le gaz. On est à plus de 4000m et on le sent, le moindre effort est difficile.
 
On va faire un tour dans le village, terrain et football, c’est hyper calme. Dolores nous prépare un gouter avec boissons chaudes qui sont les bienvenues car il fait frais, les murs pas épais et les fenêtres du couloir fermées par des bâches. Chocolat en poudre, café, thé et infusions, marmelade d’abricot et confiture de lait, petits gâteaux. C’est bon, ca réchauffe.
Au menu du diner : de la bonne soupe maison, de la purée et de la viande hachée.
Nico nous rejoint pour le dessert et on fait plus ample connaissance. Il a 3 enfants, dont il semble très fier, l’école semble pour lui quelque chose d’important, une vraie valeur.
Un ciel étoilé et même la voie lactée, de beaux rêves nous attendent…