Philadelphie

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Par dv | 24 novembre 2016 | Catégorie USA

Après une visite de la capitale actuelle, un petit tour dans celle d’un autre temps. Une loi fédérale datant de juillet 1790, le Residence Act, désigne la ville de Philadelphie comme capitale provisoire pour une période de dix ans. Ce délai correspond au temps nécessaire à la construction de la nouvelle capitale fédérale : Washington. Les peluches de Trump et Clinton dans les magasins nous rappellent les proches élections…

Nous n’y passerons qu’une demi-journée, entre deux bus, cependant nous en avons un bon aperçu et y usons bien nos semelles à travers ses avenues, rues et ruelles.
  
En arrivant, nous craquons devant le food truck de chicken over rice, souvenir de New York, c’est trooop bon ! Nous le dégustons sur un banc de l’Independance Square. Il réunit le Old City Hall, l’Independance Hall et le Congress Hall. Un grand espace vert où l’on peut laisser libre cours à ses pensées.
           
L’independance hall ou State House of Pennsylvania, est le lieu où furent adoptés la Déclaration d’Indépendance en 1776 et la Constitution américaine 11 ans plus tard. Le merchant’s exchange.
           
Balade près des vieux bâtiments, le quartier de Elfreth’s Alley, plus vieille rue résidentielle du pays. Maisons en briques, construites entre 1728 et 1836, avec accès à la cave par l’extérieur.
  
Couronnes de fleurs ou de fruits sur les portes, citrouilles devant les maisons et beaucoup de drapeaux Américains.

 
Banque nationale et l’ancienne bourse
       
Ville agréable, côté historique très joli et on retrouve ce style dans les nouveaux quartiers.
   
Etablit par Quaker William Penn en 1682, Philadelphie repose sur ses principes de tolérance et de liberté. Les gens de toutes religions peuvent prier ici. Il reste des traces de cette époque : Episcopal Christ Church, Methodist St George church, roman catholic St Joseph church et le cimetière juif le plus vieux de la ville. Cimetière chrétien où repose Benjamin Franklin.
      
Trop de monde pour aller voir la fameuse cloche de l’indépendance, lourde de 940 kg, symbole de la liberté. C’est dans cette ville que débuta le mouvement pour l’abolition de l’esclavage. En 1800, cette ville la plus grande des USA comptait 68 000 personnes dont 1 sur 10 était une personne « noire » libre. Nous ne sommes pas motivés pour faire des musées aujourd’hui ; il fait beau, c’est bien cool de se balader en t-shirt.

Philadelphie est la capitale des murals ! Programme débuté en 1984 sous la forme d’une lutte anti graffiti pour mettre à profit les jeunes talents artistiques de la ville. Cela a pris une très grande ampleur et est devenue une association, pour aider les jeunes et redynamiser les quartiers à travers l’art.
 

Impossible de louper la balade des 17 (sur 3600) œuvres de street art. Le projet se déroule en plusieurs étapes : repérer le mur, la surface à couvrir, et réfléchir à une thématique, le tout en équipe. Comparé à la taille de certains immeubles elles peuvent paraitre petites… d’autres se fondent dans la nature alentour.
       
On a une carte à suivre. C’est joli, de grandes peintures style très réaliste et vers la fin, des tags plus surréaliste. Chaque œuvre correspond à 2-3 mois de travail. Ce peut être sur un chantier, près d’une église, sur le mur d’un club de gym ou même de la caserne de pompiers.
            
Chaque oeuvre a un thème particulier, parfois avec des matières spéciales comme ici en tissus

Cela nous permet de visiter le côté moderne de la ville.
  
Passage par le quartier gai, qui affiche fièrement ses couleurs :-). passages piétons ou nom des rues.

Jeunes qui discutent, sportifs, ambiance relax.
          
Quartier avec maisons aux murs en mosaïques.

Il n’y a pas que les murs qui sont sujets l’art : poubelles, portes de garages…etc.

À 17h30 plusieurs femmes sortent leur chien. Toutes de la même association de chiens à adopter. Rigolo cette synchronisation. Halloween is coming !!!
  
On va manger un fameux sandwich Philly cheese chez une adresse conseillée par le routard, chez Jim’s Steak. Au choix 3 fromages, whiz (fromage liquide à tartiner), carrés style cheddar et fromage italien provolone, viande haché et on choisit, salade, tomate, oignons ou champi. On mange sur place. Celui de Vincent est dégoulinant, ce n’est pas du tout raffiné, il y en a partout. Mais c’est booooon !

 
On va à chinatown, Il y a des crêpes à la japonaise mais une queue de dingue, on atterrit dans un établissement chinois de bubble tea. Nous prenons un thé kumquat en souvenir du bon vieux temps 🙂
Bonne ambiance citadine relax à Philadelphie.

Les aléas du voyage en bus aux USA !
A philadelphie nous avions mis nos sacs en consignes et pour les récupérer ce n’est pas une mince affaire. Le personnel est affligeant, des jeunes qui ne bossent pas, chacun nous dit « ok », mais personne ne bouge, par contre la drague entre eux, no souci. Ce sera un vieux monsieur qui s’occupera de chercher nos sacs, on est un peu outrés ! Pour partir c’est le « bordel », personne ne respecte la ligne d’attente à l’intérieur. De plus, pas mal de reboarding ( les gens qui remontent dans le bus). On a tant bien que mal une place double. On part vers les 23h, c’est parti pour 2h de route pour aller à New York. Arrivés à NYC, c’est le drame, on récupère nos sacs et on doit attendre jusqu’à 4h du matin. La station de bus fait peine à voir. Pas assez de bancs, beaucoup de gens par terre. C’est dégueulasse. Le personnel est absent. On finit par demander à 2 personnes de bouger leurs sacs pour qu’on puisse s’asseoir. Il y a un préposé à l’ascenseur, il doit badger dans l’ascenseur quand les gens l’utilisent, surréaliste. Même dans les pays moins développés c’est plus propre et mieux organisé. Bref, à 3h30 on va vers le bus, on constate avec effroi que les gens sont déjà dedans. La dernière banquette double vient d’être prise devant moi. Il ne reste plus que des places simples. Je demande à une fille si elle peut bouger. Elle accepte gentiment. On a nos places à cotés l’un de l’autre mais les sièges bougent, enfin la banquette de sièges. Quelle Merde ! Le pilote, une femme voilée, veille à ce que chacun ait une place. Très efficace et respectueuse du sommeil de ses passagers, une super pilote. Le bus part, je regarde NY de nuit, me rappelant plein de souvenirs, quelle ville.