Bilan de la Russie par Vincent
Visites
Nous sommes allées à Saint Petersburg et Moscou pour les musées, les monuments, les places. De très belles choses à voir, mais c’est vrai qu’enchainer les musées, ça fait un peu marathon. Content, on a fait ce qu’on a voulu.
Novossibirsk, était une étape dans notre périple Transmandchourien. 3ème ville de Russie en population. Moins glamour que les 2 premières. C’était marrant d’aller au zoo voir le ligre et de se balader en ville. Bien pour y faire une journée, pas plus.
Irkoutsk et Listvianka, était l’étape du lac Baïkal. Nous sommes directement allés d’Irkoutsk à Listvyanka pour voir le lac Baïkal, et à notre grande surprise, le lac Baïkal n’était pas gelé ! On apprendra que c’est en février qu’il est gelé. C’était vraiment très beau, ça change des villes, on a bien marché avec nos sacs à dos chargés. Pas mal de choses à voir à Irkoutsk, vraiment sympa, une ville à taille plus humaine. La population est également plus typée asiatique.
La traversée de la Sibérie en train s’est bien passée, de jolis paysages enneigés, surfaces immenses, très apaisant.
Climat
Le temps était rude, à croire que la vague de froid nous a suivi pendant notre périple. Dur pour les doigts et orteils, poils de moustaches qui gèlent. On a atteint les -25, frôlé les -30, je ne pensais pas qu’il ferait aussi froid. C’était compliqué de prendre des photos avec les températures glaciales, mal au doigts, rester statique nous refroidis rapidement, les appareils avaient froid aussi.
La population
Les gens ne sont pas souriants, « just normal » comme disait Pavel. L’impression qu’ils sont assez individualistes, surtout pour éviter la queue dans les musées ou se précipiter pour monter dans les transports. Pas forcément poli non plus, pas trop de bonjour à l’entrée des musées, ça bouscule pas mal dans la rue. On retiendra les belles rencontres, surtout dans les trains et les gens qui nous ont aidé quand on leur demandait notre chemin. Et particulièrement la grande générosité d’Arthur avec qui on a partagé à manger et à boire dans le train entre Moscou et Novossibirsk. Globalement, les gens avec qui on a discuté le mieux sont ceux qui ne venaient pas des grandes villes. Ils vont travailler ou étudier dans les grandes villes et rentrent rarement dans leur famille à cause des distances et du coût.
Pas de grosse galère dans l’ensemble, parfois éprouvés par le froid.