Pékin, de découvertes en découvertes
Les tours de la Cloche et du Tambour
La tour du tambour est un bâtiment à deux étages fait de bois et s’élevant à 47 mètres, l’étage supérieur abritait autrefois 24 tambours, où nous assistons à un petit concert de 5mn. Elle servait à donner l’heure aux habitants de Pékin. Les roulements de tambour résonnaient toutes les deux heures divisant la journée chinoise en douze périodes suivant les signes de l’horoscope chinois.
Une petite exposition sur les anciens moyens de mesurer le temps qui s’écoule, ainsi que des explications sur les grandes dates de l’année chinoise. Très intéressant.
La Tour de la Cloche servait à signaler l’heure de fermeture des portes de la ville, à la tombée de la nuit. Elle fut construite en même temps que la Tour du Tambour, puis disparut après un incendie. Il faudra attendre le XVIIIe siècle pour qu’elle soit reconstruite. Elle abrite la plus grande et lourde cloche de Chine (7 mètres pour 63 tonnes, qui pouvait être entendue à une distance de 20 km).
Des deux tours nous profitons d’une vue sur les hutongs alentours, avant d’aller nous y perdre. Ce sont des quartiers aux demeures traditionnelles chinoises, avec des ruelles étroites. On dégustera des crêpes chinoises, tout en profitant de la vie des habitants du Vieux Pékin. Jeu de pistes garanti.
Le temple des lamas
C’est le plus grand temple de bouddhisme tibétain de Beijing. Le palais fut construit en 1694 par l’empereur Kangxi des Qing comme résidence pour son fils le prince Yin Zhen. Lorsque ce dernier lui succéda au trône en 1723, le nouvel empereur s’installa à la Cité interdite, pris le nom de Yong Zheng et rebaptisa son ancienne demeure le Palais de l’Harmonie. En 1744, l’empereur Qianlong transforma le palais en lamaserie en l’offrant au moines tibétains. En 1949 le Temple des Lamas fut déclaré monument national en raison de son importance historique. Il est composé d’un crescendo d’édifices auxquels on accède par une série de portiques.
Les moines de Mongolie intérieure y résident et étudient le tibétain, les liturgies secrètes de l’ordre Gelukpa mais aussi mathématiques et astrologie. Nom de l’ordre réformé de la plus importante école lamaïste au Tibet et en Mongolie, auquel appartient le Dalaï Lama. On remarquera que sa photo n’est pas présente dans le temple…
Salles dédiés à différents bouddhas, avec les quatre gardiens, brule encens, des autels où sont déposées de nombreuses offrandes (eau, fruits, encens, jus, gateaux), l’immense salle des services religieux quotidiens avec des scènes de la vie de Tsongkhapa, meublées avec les sièges et pupitres des moines où sont posés des couvertures.
Selon le bouddhisme, le monde est divisé en quatre mondes protégés par quatre gardiens.
Une belle atmosphère, très recueillie, odeur d’encens, une visite qui nous a enrichie.
les quatre gardiens en terre cuite polychrome écrasent les diables sous leurs pieds
Déambulation dans un centre commercial pour touristes (articles en soie, high tech, bagages, bijoux, souvenirs, calligraphie chinoise), nous ressortons avec du baume du tigre, à prix négocié.
Après une heure de marche pour retourner dans notre quartier de vieux hutongs, nous dégustons une fondue chinoise, délicieuse et copieuse. On pense bien fort à vous.
Le temple du Ciel et le parc Tiantan
Il est situé dans un immense parc au cœur de Pékin, dans lequel nous croisons des danseurs, des joueurs de badmintons, des chanteurs lyriques,…
L’origine de ce temple remonte à l’ancienne Chine. À l’époque, l’empereur était considéré comme le « fils du Ciel », chargé de faire le lien avec l’autorité céleste pour préserver le bon ordre sur terre. Afin de montrer son respect au Ciel, les cérémonies de sacrifice étaient donc très importantes.
Construit au 15e siècle, il est considéré comme l’achèvement de l’architecture chinoise traditionnelle. Sa disposition symbolise la croyance chinoise que la Terre est carrée et le Ciel rond.
Nous commençons notre visite par la Salle des prières pour la bonne moisson, pavillon en forme de rotonde, haut de 38 mètres pour un rayon de 18 m. Les quatre piliers intérieurs et les vingt-quatre piliers extérieurs représentent les quatre saisons, les douze mois et les douze heures. Elle était visitée annuellement par l’empereur lors des cérémonies consacrées au Ciel pour de bonnes récoltes.
Sur le parvis, il y a le tournage d’une vidéo avec plein d’enfants dansant autour d’un chanteur apparemment connu. On n’est pas tout seul et il y a de l’ambiance !
Nous empruntons ensuite le pont Danbi, voie surélevée qui figure l’ascension vers le paradis, entre la salle de la Prière et la voûte céleste impériale. Nous atteignons alors la Demeure du seigneur du Ciel ou voûte céleste impériale. Les autels, les tablettes du Ciel et des empereurs décédés y étaient gardés précieusement
Enfin nous terminons la visite par l’Autel du Ciel, situé dans le même axe que les bâtiments précédents, au sud. Sur la terrasse supérieure se trouve le trône du ciel (ex centre de l’Univers) où tous les souhaits se réalisent.
L’alignement des 3 parties du temple
Un petit tour dans le jardin, pour découvrir…. les 7 météorites chinoises. On est un peu perplexe lol
Pour le déjeuner nous goûtons enfin aux dumplings (raviolis chinois), un vrai délice ainsi que des petits pains aux herbes, préparés à la main devant nous par un jeune garçon. Eh oui ici tout se prépare devant nos yeux, ce sont donc à chaque fois de vraies découvertes culinaires.
Le musée nationale de Chine
La sécurité est optimale pour y entrer. Comme d’habitude check des sacs par scanners mais il faudra aussi boire une gorgée de chaque liquide présent dans nos sacs, puis une fouille au corps. Vincent ayant les pochettes d’argent et pas mal de chose dans ses poches, il subira une longue fouille, un peu abusive qui nous a presque donné envie de ressortir de suite.
Il y a beaucoup de monde, l’entrée est gratuite. Les enfants salissent les vitres impunément, ce qui amuse les parents, pendant que des dames d’un certain âge nettoient les vitres après leur passage. D’accord ça crée de l’emploi mais quand même, un peu de respect .
instrument de musique en bronze 403-211 avt JC
(cloches et pierres Zhong produisent un son mélodieux utilisé pour les rituels durant cette époque)
Vases à vin, le rhinocéros date de 200 avant JC
L’argent dans la dynastie Qing était très varié (100 types de pièces), elles étaient donc pesées pour connaitre leur valeur.
Quelques belles collections, mais nous resterons un peu amers de cette visite.
Les hutongs de notre quartier
Situé près de l’Opéra de Pékin, on y trouve un quartier plus artistique avec des galeries d’arts et de calligraphies.
Cette partie semble particulièrement préservée, avec de vieilles maisons traditionnelles restaurées. De nombreux petits restaurants, des confiseries avec les nougats chinois, des vendeurs ambulants de crepomelettes, de fruits,… beaucoup de restauration traditionnelle donc. Nous avons aimé nous y balader chaque soir pour découvrir une partie différente. La nourriture ne coute vraiment pas cher. Pour exemple un plateau de 7 raviolis chinois coûte 10 yuans (1€60), un petit pain 1 yuan.
Notre instinct de manger là où les chinois mangent, nous a conduit dans « le meilleur restaurant de nouilles de Pékin ». Ambiance traditionnelle avec discussions animées, accueil chaleureux de la mère (c’est un restau familial). Notre choix se porte sur les nouilles au porc et celles aux tomates et œufs. Nous ne serons pas déçus de notre choix et bien repu après ce grand bol bien servi, avec le bouillon de cuisson des nouilles. Je ne sais pas si ce sont les meilleures de Pékin, mais pour sur ce sont les meilleures que nous auront mangé en Chine et les moins chères aussi ! (10 yuans)
Direction le train pour Shanghai, en soft seat, tout le monde est dans le sens de la marche, la controleuse est très méticuleuse, surtout avec les bagages placés en hauteur. Les toilettes sont propres et il fait bon dans le wagon. Ca change des 30°C des trains russes quand il faisait -30°C dehors lol
Beaucoup de jeunes 😉
Superbes photos j’éspere que vous visitez bien ! Bisous ! La cousine 😉
Merci ! Oui on enjoy bien, même si parfois on est un peu fatigués 😉
Bisous
Il faudrait aussi que j’aille à Pekin, un jour, votre visite me donne l’eau à la bouche, les bâtiments ainsi que l’ambiance ont vraiment l’air d’être atypique.
Sinon, « baume du tigre, à prix négocié », c’est à dire, 0,20 cts ?
Autre chose, je dirais un gros « fake » pour les 7 météorites ! Made in China ouais !
Oui Pékin c’est atypique ! on a adoré les hutongs.
Le baume du tigre : 2,92€… c’est déjà ça ! 😉
MDR pour les météorites !!!