Lima, la capitale
Notre première impression : une ville surpeuplée à la circulation plus que dense, sous une brume grisâtre. En effet, Lima contient le tiers de la population péruvienne, soit 10 millions d’habitants.
La banlieue et le quartier historique sont de styles architecturaux bien différents, ainsi que l’ambiance qui en émane. La banlieue abrite des maisons avec toutes des barreaux aux fenêtres (souvent en fer forgé assez joli), de hauts murs de sorte que l’on ne voit l’intérieur et des portes semblant blindées. Le centre historique c’est plutôt des bâtiments coloniaux du 18-19e siècle, après le tremblement de terre de 1746.
Super accueil de la famille dans laquelle nous logeons. Très prévenant et rassurant.
Les édifices sont très beaux et variés.
Sur la place Mayor,la mairie, la cathédrale, le palais épiscopal (belle façade baroque ornée de balcons en bois sculpté, un vrai chef d’œuvre), et le palais présidentiel. Autant dire que tout cela est sous haute surveillance et que nous ne risquons rien !
Les péruviens se baladent et profitent de la place. Beaucoup d’écoliers en uniforme visitent la ville.
La casa de la littérature péruvienne est une ancienne gare ou passe encore des rails. De somptueuses verrières, une allée d’art mural haut en couleurs avec des personnages fantastiques.
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La basilique et le couvent saint François d’Assise composés de plusieurs petites églises dont l’église San Francisco dotée de chapelles latérales aux statues polychromes et en argent. Une visite guidée du monastère (obligatoire, mais nous traînons et semons le groupe pour faire nos photos interdites tranquille)
La bibliothèque en bois à deux niveaux avec des fenêtres au plafond pour faire entrer la lumière car à l’époque pas d’électricité et les bougies n’y étaient pas recommandées… Lol. 25000 volumes du 16e au 20e siècles, avec de superbes enluminures peintes à la main !
Puis nous atteignons la tribune du chœur de l’église avec ses 70 sièges en bois.
Le cloitre est somptueux avec ses murs recouverts d’azuelos sévillans de 1620 et ses plafonds à caissons en bois de style mudéjar, ses fontaines, ses rosiers…
Puis descente dans les catacombes… Nous n’avons jamais eu l’occasion de visiter celles de Paris pourtant pas loin (la queue nous a mainte fois découragé) alors nous n’allons pas les louper ici !
Ce sont plutôt des fosses communes, découvertes en 1943. Environ 25 000 personnes y ont été entassées du 15e au 18e siècle. J’en profite pour faire un petit cour d’anatomie à Vincent hihihi !
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Basilique et couvent de Santo Domingo.
En 1540, une chapelle est bâtie pour accueillir un morceau de la Vraie Croix du Christ envoyée par Jean Paul III. En 1551 elle accueille la première l’Université d’Amérique latine. De magnifiques églises, très colorées.
La casa de Osambela, élégant édifice bleu, date de 1805, dont la façade rococo épouse toute la longueur de la rue. 5 balcons en bois et un mirador se décroche de la façade.
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Musée Larco
Créé en 1926 par l’archéologue péruvien Larco Hoyle, il présente le développement des civilisations précolombiennes du Pérou. Nous sommes sous le charme et y passons environ 3h.
L’histoire du Pérou est divisée en 7 civilisations, dont les périodes sont déterminées selon les couches sédimentaires. Les premières civilisations sont arrivées des milliers d’années avant les Incas.
Dans les croyances incas, le monde est un perpétuel recommencement : naissance, don de la vie, mort puis Renaissance. Pour que le monde fonctionne il faut des forces opposées : l’homme et la femme, la nuit et le jour, soleil et lune….
Des sacrifices étaient faits aux Dieux : soit par combat où le combattant devait attrapé la coiffure de l’autre, le perdant faisait office de sacrifice avec don de son sang dans des coupes, ou bien chez les Nazca chasse au cerf, offert au Dieu. On peut faire un parallèle entre ces deux pratiques qui n’étaient pas liées à la conquête ou à la chasse mais au sacrifice pour les Dieux.
Argent et or était utilisé pour les prêtres, descendant des dieux, car métaux précieux d’apparence éternelle : ils expriment le côté matériel des pouvoirs surnaturels. Quand ils meurent, ils deviennent des êtres sur naturels. Il faut se rappeler qu’à l’époque seuls les astres brillaient dans le ciel. L’argent rattachaient les grands seigneurs à la lune et aux étoiles et donc au monde d’en haut.
Ci dessous des « breloques en os et en coquillages »…
Les 1eres religions : oiseau dans les cieux, félin sur terre et serpent dans monde souterrain sont les 3 animaux sacré de l’ancien Pérou.
Les tissus ont une place important tant pour transmettre les connaissances et coutumes mais aussi pour accompagner le mort dans l’au delà. En coton, laine d’alpaga ou de vigogne, couleurs naturelles ou pigmentées.
Une collection riche de plus de 45 000 éléments, comme le prouve la réserve ouverte au public.
Dernière partie sur l’érotisme dans la civilisation incas… plutot explicite !
Le jardin permet de finir la visite en beauté…
Le soir nous mangerons dans les rues du centre, les restaurants y étant peu nombreux pour dîner. Cela nous permet de profiter pleinement de l’animation et de la vie nocturne péruvienne. Beaucoup de monde attiré par les spectacles de rues tels que mimes ou musiciens. Une agréable soirée.
bonjour mes chéris.
Merci pour ces belles photos qui ns donnent un aperçu de la civilisation des incas. Ns partons ds le Haut Jura
chez Surcouf et Agnès pour le week-end. Mat va très bien. Ns vous souhaitons de belles découvertes.
Big bisous de nous deux
Merci pour la visite du centre historique de Lima que j’avais ratée l’année dernière du fait d’un retard d’avion… Bon souvenir du musée Lorca. Mamie trouve que le centre ville est construit comme LA HAVANE. On voit l’influence espagnole.
Bisous et merci au chef pour la mise à jour de la carte!!!
Belle visite de lima et de ses trésors, bonne continuation. Bises. Christine.