Las salineras et le site de Moray
Ces deux sites sont situés entre Ollantaytambo et Cusco. Pile sur notre itinéraire du retour du Machu.
Un collectivo bondé (il a fallu joué des coudes pour monter) et nous sommes à Urubamba. Obligés de prendre un taxi car aucun collectivo n’y va.
C’est parti !! On commencera par les salineras de Maras.
Pour y accéder de la route non bitumée et poussiéreuse. Il faut fermer les fenêtres pour éviter que la poussière rentre, du coup il fait assez chaud dans la voiture.
Le site est splendide. Des salines en terrasse en pleine cordillère des Andes : blanches, rosées, rougeâtre, orangées, vertes. Environ 4000 bassins de sel cristallisé, taillés sur le flanc d’une quebrada (vallon encaissé) où s’écoule un rio salé. Certains dateraient même d’avant la période incas.
Pas mal de touristes mais on peut faire nos photos tranquilles. On peut aussi marcher entre les salines, mais l’espace est assez étroit. Delphine pas très rassurée a besoin de la main de son mari.
Le temps passe très vite sur ce site. On fait plein plein de photos. C’est vraiment beau.
On peut aussi voir les gens travailler. Ca semble pas facile et physique.
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On reprend la route, moitié bitumée, moitié unsealed. 1h de route.
Puis on arrive à Moray
De grand cercles en terrasses, plusieurs sites en fait que nous découvrons au fur et à mesure. Ingénieux système de terrasses incas en amphithéâtre, creusé dans 3 petits cirques naturels.
Lieu supposé de centre de recherches agronomiques. Leur forme permettait de simuler toute une série de microclimats au gré de plusieurs anneaux concentriques. Ils auraient fait pousser des plantes tropicales à la partie inférieure et des cultures plus en hauteur.
La température étant plus chaude en bas et fraiche en hauteur, les récoltes variaient en fonction des étages.
C’est joli mais c’est moins impressionnant que les salineras.
Au retour le taxi nous laisse à un croisement de route pour récupérer un collectivo pour Cusco. Les gens s’accumulent mais pas de collectivo en vue. Nous étions les premiers à attendre, mais apparemment, deux jeunes péruviennes ne comptent pas faire la queue. Du coup quand un taxi collectif s’arrête, c’est un peu la guerre des coudes ! On s’apprête à monter dasn la voiture quand la demoiselle en question commence à ouvrir la portière… On est peu être touriste, mais français ! Je lui lance un « estamos espando antes usted, por favor ! » Elle s’arrête net, se pousse et nous laisse monter. Elle montera également, mais en dernier ! MDR
Je vois que l’espagnol est là pour défendre ses droits!!! Eh oui on est français et il faut bien se tenir face à nous sans cela on râle vite!!!!Les salines sont superbes et le mari toujours aussi sympa!!! Quel bonheur de voir de si beaux sites…
Bisous
Je suis émerveillée par les salines et les grands cercles en terrasse, les Incas étaient vraiment très ingénieux.
Super, super. Il y a un an, c’était le D-Day pour vous…..
Big big bisous.
on dirait presque les salines de Guérande, un peu moins haut perchées ! Ici, on appelle ça des oeillets chaque parcelle de sel… Bisous à vous deux ! bonne continuation, on vous suit !!!
Très sympa cet endroit !