La Paz, ça monte, ça monte ! 

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Par dv | 31 octobre 2016 | Catégorie Bolivie

Capitale la plus haute du monde, étagée de 3200 à 4000 m d’altitude…    C’est une des seules villes, où les riches habitent en bas de la ville et les pauvres en haut. Pourquoi ? A cause de l’altitude et des dénivelés importants.

    
Eh oui ici ça monte ça monte ! Trois réseaux de téléphériques permettent de relier les différents quartiers pour faciliter la vie des habitants. Le téléphérique c’est l’équivalent du métro ! Beaucoup de monde.
         
Survol des habitations, plus on monte, plus elles semblent pauvres. Tout le monde avec son téléphone portable, comme dans les transports chinois ou européens.
       
Superbes point de vue sur la ville. Sur le côté des roches magnifiques. C’est juste incroyable d’avoir des habitations autour de ces rochers en pics.

Musée ethnographique et du folklore

Section textile avec production de la laine, teinture (fibres lavées, bouillies dans la teinture, rincées et tapées/secouées pour les sécher) et tissage : j’ai toujours pas compris comment ça marche c’est assez complexe je trouve. Très beaux motifs.
        
Bonnets différents selon la communauté ethnique : avec ou sans pompon, motifs variés, types de laines, longueur du bonnet et aussi avec/sans protège oreille. Tout cela varie selon l’époque, la région et les conditions sociales.
      
  
Masques : Présents dans le monde entier depuis la préhistoire ; en Bolivie, ils remontent aux rites funéraires de la culture Nazca (100 avt 800 apr JC) et de la culture Tiwanakota (500 avt 1100 apr JC). Ils sont souvent en relation avec les dieux et les animaux et permettent aux humains de passer dans un monde magique, créatif, métaphorique et impalpable. Cela créé une dynamique individuelle et collective, ainsi qu’une force intérieure à celui qui le porte.

Aujourd’hui en Bolivie, ils ne représentent pas seulement les rites ruraux indigènes, mais sont un moyen d’expressions dans les zones urbaines lors des carnavals et festivités religieuses.
    
Une originalité : des habits et objets en plumes, en vraies, de toutes les couleurs. Un art qui se pratique en Amérique du Sud depuis des milliers d’années.
    
La dure vie des mineurs : prières et dons au dieu de la mine El Tio, leur espérance de vie est de 45-50 ans, dans des conditions extrêmement difficiles, encore actuellement. Ce travaille se réalise en famille, homme et femme sans distinction. Cela nous donne à réfléchir sur la visite des mines de Potosi.
         

Musée de la coca
Un lieu plein de bonnes infos, créé pour informer le public et lutter contre la drogue. Les livrets de présentation sont dans toutes les langues !
Des restes de coca datant de 1800 à 2500 av JC. ont été trouvés en Bolivie.
1200-1475 ap JC : les incas utilisaient l’huile essentielle de coca comme anesthésiant local pour les trépanations cérébrales (extraction des tumeurs). Vive le progrès médical !
1499 : la coca est amenée en Europe par un religieux.
1551 : le premier conseil ecclésiastique de Lima l’interdit car produit diabolique qui nuit à la christianisation. Mais l’autorise de nouveau car permet un meilleur rendement des indiens ! No comment !
1885 : Aniceto Arce, président bolivien, autorise la fabrication de la cocaïne
Le saviez-vous ? Le vin Mariani, inventé en France en 1863, connu un succès mondial, même le pape lui attribua une décoration. La médaille d’or. Il contenait 0,12g de cocaïne pour 28g de liqueur. Il fut à l’origine du coca cola…
1886 : création de la boisson coca cola à base de coca
Le séchage de la feuille dure 12h au soleil sur une plateforme spéciale le cachi.

    
Le saviez-vous : on absorbe quasiment pas de coca en sirotant un maté coca, mais en la mâchant la quantité présente dans le sang peut atteindre: 289ng/ml (sniffé : 474ng/ml). Distribution gratuite à l’accueil pour « essayer », ce que fit mon cher mari. Aucun effet lol.

Le marché aux sorcières.
Nous nous attendions à des stands un peu douteux, avec des vendeuses aux allures maléfiques ou du moins sortant un peu de l’ordinaire… il n’en est rien !
   
En fait de petites boutiques avec fœtus de lamas, préparations avec des fleurs, oignons, ail, de l’encens, des espèces de pâtes décorées avec des maisons. Au milieu de boutiques de maillots de football. C’est un peu bizarre comme ambiance.
   

L’église San Francisco, avec sa façade de style incas et baroque, est le point de rdv de toutes les générations. En voyant cette foule, on pourrait croire que l’église va être remplie. Mais non l’intérieur décoré d’or est très calme.
       
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Le musée des coutumes, de l’histoire, du littoral bolivien et des trésors.

Le premier retrace les coutumes et la vie en Bolivie. On y retrouve des miniatures de la vie quotidienne avec les petites épiceries de rue, les métiers traditionnels…Des photos de cholita (dame élégante avec chapeau blanc). Des peintures de style manga ou sud américaines.
   
Les deux suivants ont de jolis meubles. On y apprend que la Bolivie à perdu son accès à la mer pendant la guerre du Pacifique. Mais espère bien le récupérer un jour car considère que leur revient de droit. Aujourd’hui territoire chilien.
       
Le dernier musée a de très beaux objets incas, des poteries Tiwanaku uniques avec un design très soigné (motifs géométrique, animaux, reliefs).

Belle reconstitution d’un guerrier incas en tenue.

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Au cours de nos déambulations, les vieux bâtiments coloniaux, la variété architecturale, les passants attirent notre attention, et surtout les autobus ! Un coup de cœur automobile 😉
     
                              

Côté gastro
 
Les bons gros gâteaux plein de crème !! Une spéciale dédicace au singe et à l’amour ! Etonnante hein cette sauce bleue ! Ahhh les colorants alimentaires !
       
Un midi : Churrasso argentino et milanese de pollo. Copieux à souhait !
Un petit déjeuner pour la journée ! Au café Alexander, un petit air de Vienne
Une ville riche en culture, mais moderne et très vivante ! L’animation dans les rues y est assez spécifique, même si on y retrouve les vendeurs de pain, les cireurs de chaussures cagoulés…