Zoo de Saint Félicien
Nous sommes ici en Boréalie : la calotte polaire de l’Arctique, la toundra, la taïga, la prairie, la forêt boréale mixte et la montagne, chacun de ces paysages y est représenté.
Notre premier animal vu sera un phoque. Adapté aux eaux tempérées de l’Atlantique et aux eaux froides de l’Arctique. Leurs membres palmés et son hydrodynamisme en font de rapide nageur. En plonger, leur fréquence cardiaque diminue et seul le cerveau et le coeur reçoivent un volume sanguin normal. Leur muscle comporte une grande quantité de myoglobine, une protéine qui capte et conserve l’oxygène pour l’utiliser durant les grandes plongées. Mais quelle est cette boule de poil bien cachée ?
Un wolverine ou carcajou, carnivore s’alimentant de charogne, en voie de disparition au Canada de l’Est. Ses larges pattes lui permettent de ne pas trop s’enfoncer dans la neige en répartissant équitablement son poids.
Canards colvert, canard d’Amérique et canard branchu, grue du Canada ou dindon sauvage.
Les loutres de rivière, très joueuses, carnivores, aiment les poissons, grenouilles, écrevisses, insectes et même les canards !
Puis c’est l’appel pour le train de 11h, il n’y en a que 3 ou 4 par jour. Partie où les animaux sont en semi liberté, dans de grands enclos. On se dépêche d’y aller. Hop on y arrive. Il y a des couvertures pour ne pas mourir de froid car c’est à l’extérieur.
On voit des wapitis, des cerfs de Virginie, bœufs musqués (ça peut résister à du – 40°C), loups et bisons. On voit tous les animaux annoncés sauf les ours noirs et les caribous.
Wapiti : Cervidés à croupe blanche, un des plus grands cervidés du monde. Il vit dans les forêts et se nourrit de graminées, de plantes, feuilles et écorces.
Orignal, le plus grand cervidé du monde en envergure.
Chien de prairie, hiberne, fait des monticules au dessus de son terrier pour pouvoir voir les prédateurs venir de loin mais aussi pour éviter que la pluie ne rentre dedans (la pente permet son écoulement) Trace de loups ou de lynx ? Les pistes de ces deux animaux sont très semblables mais ont une différence notable : les griffes des loups font une marque au bout de chacun des orteils, alors que les griffes rétractiles du lynx ne laissent aucune trace.
En Amérique du nord, avec l’arrivée des nouveaux colons, fermes et élevages modifient les prairies et plus de 40 millions de bison sont tués en 40 ans, frôlant l’extermination et poussant les peuples primitifs à se déplacer car priver de leur nourriture.
Habitat des colons au dessus et des indiens l’été ci dessous
On reprend notre visite à pieds : Des renards, espèce de martres, porcs épics, castors, pékan.
Mouflettes rayées, ses rayures servent à prévenir ses proies du danger qu’elle représente.
Le lièvre d’Amérique, met privilégié du lynx. Sa présence en abondance permet l’expansion de la population de lynx.
Le porc-épic, en forêt boréale, préfère les pins gris et les feuillus, espèces lui offrant abri et nourriture. Ils se réfugient dans les hauteurs de ces arbres et y dégustent notamment le cambium (mince couche de cellule vivante formant l’écorce et le bois). Mais en mangeant l’écorce, les porc-épics tuent les arbres. Comme leur nom l’indique, les porc-épics piquent leurs adversaires avec les aiguilles, qui comme tous les poils ont une racine courte leur permettant de se détacher facilement quand elles touchent l’ennemi.
Ours polaire, passe la majeure partie de sa vie sur la banquise où il chasse le phoque. Dû au réchauffement climatique, son habitat est détérioré et donc son espèce menacée.
Pygargue à tête blanche, harfang des neiges : carnivore il se nourrit de petits rongeurs et de lièvres arctiques.
Rapide coup d’œil pour les animaux de Mongolie : boucs, yachts et chameaux.
Pas facile de vivre avec de longues cornes !!! Seul avantage : pratique pour se gratter le dos !
Puis à 14h30 c’est la collation pour les macaques japonais, comme ceux qu’on avait vu dans les bains chauds au Japon : des fruits, ils n’aiment pas trop les fraises.
Après c’est la collation des tigres de l’amour. Il y a 2 points de vue, on peu faire de superbes photos. Ce félin miaule, long de 2 mètres plus 1m avec la queue, saute jusqu’à 2m de haut et 10m de long, grâce à ses pattes arrières plus longues que ses pattes avants.
Très mauvais odorat, donc pour les nourrir il faut qu’il regarde le nourrisseur. Mange 6,5kg de viande par jour, dans la nature mangent 1 fois par semaine une proie. Il en reste seulement 250 à l’état sauvage, menacés de disparition, mais encore chassés en Asie pour leur fourrure.
Mouflon de Dall, herbivore se nourrissant également de roches salifères à lécher, évolue dans les zones arctiques e subarctiques, dans les Rocheuses se nourrit de la végétation alpine.
Cougar, aussi appelé pumas, en existe 8 sous-espèces, pèse 60-120kg, c’est le plus gras des félins, ne peut pas rugir. Dépensent beaucoup d’énergie l’hiver car il fait tràs froid. Chasseurs embusques car ils attendent leur proie. Espèce clé, il joue un rôle primordial dans le maintien du réseau trophique de la montagne (somme de toutes les chaînes alimentaires) : en consommant des cerfs et des wapitis, il aide à maintenir la végétation en place. De plus le retrait des proies faciles (jeunes, vieux ou malades) permet d’assainir les populations.
On enchaîne avec une mini collation des coyotes, habitent les milieux agroforestiers et se développent dans les champs de culture ou les clairières.
Les lynx du Canada, plus grisonnant, longue touffe de poils noirs sur les oreilles, et mieux adapté au froid que le lynx roux car ses pattes sont plus larges.
Enfin le couple grizzli ou ours brun : femelle à droite et mâle à gauche, pèse 450 kg, vasectomisé car pas facile à replacer dans les zoos. Ils voient très mal et ont des griffes de 10cm de long. Ils évoluent sur un vaste territoire dans les paysages montagneux et ouverts de Boréalie, contrairement à l’ours noir qui préfèrent les milieux boisés et denses. Omnivores, ils mangent principalement des végétaux, mais aussi insectes, poissons, petits mammifères et cervidés, jeunes ou malades.
On termine notre visite par un film de 15 minutes sur la Boréalie, multi sensoriel, c’est à dire avec du vent et un peu neige qui tombe.
Un moment très agréable dans ce zoo. J’adore le petit oiseau du début mais aussi toutes les photos des ces animaux sauvages prises de très près…Une belle découverte. Merci
Bisous