Parc provincial Wells Gray

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Par dv | 19 janvier 2017 | Catégorie Canada

   
La route est très montagneuse avec des conifères des nuages et du brouillard, ça c’est après Whistler. Puis moins de conifères, pentes plus abruptes. On retrouve une highway où l’on peut rouler à plus de 100km/h.
Pause photo à Seton Lake, nice.
 
Beaucoup de réserves amérindiennes, avec des maisons délabrées, jardins remplis de bric à brac, parfois un tipi. Elles sont assez isolées des villes, ça ne doit pas être facile pour y vivre et se déplacer.
     
Un bouquetin ou un chamois traverse la route.
   

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Le parc provincial de Wells Grey est un des plus grand parc de Colombie Britannique (525 000 hectares).

La formation des chutes de Wells Gray est due à trois phénomènes : l’action volcanique, la glaciation et l’érosion par l’eau. Il y a 200 000 ans, une éruption volcanique remplit la large vallée de la rivière Clearwater avec sa lave. Couche après couche, la lave créa un plateau. Puis une énorme inondation (liée à la fonte des glaces) éroda le plateau de lave, lors de la dernière période glaciaire, il y a 10 000 ans. Ce processus naturel donna naissance au Helmcken Canyon.
Direction les chutes de Helmcken. Lorsque nous y arrivons, un épais brouillard. Des écureuils habitent ce grand arbre, dans ces petits terriers.
   
Le temps de se retourner et une espèce de rottweiler nous fonce dessus, il tourne et s’en va, OUF ! Mais où sont les maîtres ? Vous voulez connaître le comble de l’histoire, c’est qu’ils tiennent leur enfant en laisse ! Euh y’a pas une erreur là ?
 
Le brouillard se disperse doucement, le bas de la chute avec le bassin se dévoile, on devine le reste petit à petit ; enfin, on voit la chute complètement, c’est magnifique, 141m de haut sur 23 m de large, on est récompensé de notre attente. Difficile de se rendre compte de sa hauteur réelle, heureusement les sapins servent d’échelle.
    
Petite marche le long de la falaise. Le brouillard revient et, nous, on s’en va.

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Les chutes de Dawson, situées quelques kilomètres en amont. Une petite marche le long de la rivière avant d’y arriver. Une flore assez étrange… comme des sortes de feuilles de choux pourries sur les branches des arbres, du lichen …
        
A l’opposé des précédentes : de larges chutes pas très hautes.(18m de hauteur pour 107 de largeur).
      
Le débit est assez fort. On apprécie la proximité.
         
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La dernière chute : Spahats Falls. Elle se trouve plus vers l’avant du parc à 31km. Chute de 71m de haut et 9m de large, avec 2 bassins. Elle est très belle surtout avec le cadre qui l’entoure.
   
  
Belle falaise avec des couleurs vives, la chute sort d’une cavité, une espèce de grotte, avant de tomber environ 70m plus bas.
Une belle pause nature, au calme et sans touristes : -).

Pour arriver au logement, il faut prendre un chemin étroit et pas très bien entretenu. On est content d’avoir un 4×4. On arrive au chalet suisse, Donna nous attend, Chuck son mari n’est pas là, mais Donna fait un skype avec lui et du coup nous lui disons bonjour. Rigolo. Donna est une artiste, qui se plait à vivre éloigner du monde. On discute d’arts, de la difficulté de vendre au prix fixé. Elle nous montrera quelques unes de ses œuvres, ses humains en papier mâché… des dessins, des sculptures. Notre chambre est assez chouette, toute en bois, Chuck a réalisé le lit : sa hauteur nous frappe, 2 matelas l’un sur l’autre avec une petite marche de chaque côté, pour grimper dessus.