Tokyo : premiers pas
31 mars 2016
Sur les rails japonais…
Le train local, puis le SHINKANSEN !!! Tel que prévu le bec est très original ! Nous sommes tout excités comme des gamins ! La ligne vient d’être inaugurée il y a moins de 3 jours ! Hayabusa, le petit vert au long nez 😉 Tout beau, tout neuf. A plus de 300km/h !!!
Sur le quai une affiche rigolote : les selfies sont interdites ! Ils pensent à tout ces japonais.
L’intérieur est très luxueux, nickel et moderne : siège inclinable, repose tête réglable, grand espace pour les jambes, tablette. On peut mettre nos grands sacs dans l’espace à bagages en hauteur, car il est assez haut et solide ! L’espace sanitaire est tout en bois, avec des WC handicapés, mixtes et des pissetières pour hommes. Papier et savon pour les mains fournis. Et même du désodorisant ! Ouahhh c’est incroyable de propreté ! Un bonheur d’aller aux toilettes dans le train.
Une bonne idée japonais pour les flemmards qui veulent lire allongés !
Nous petit déjeunons, Vincent est affamé, il a déjà commencé dans le train précédent. Un appétit d’ogre.On ne voit pas trop de paysage car beaucoup de tunnel ou muret pour encadrer la ligne ferroviaire. Les trains japonais on n’est pas prêt de les oublier. Tout est très bien indiqué, même la place des wagons est écrite sur le quai (selon le train la position des wagons variant, les marquages en couleur sont adaptés.
Accessibles à tous, même en fauteuil roulant, sans besoin d’assistance car les quais sont à niveau. Ponctuels. Avec notre JR pass, nous pouvons les prendre autant de fois que nécessaire. Et ce qui est hyper pratique c’est quand on n’a pas de date de fixée. Des wagons (entre 2 et 5) sont prévus exprès pour les voyageurs sans réservation ! Et on y trouve toujours une place assise.
A Tokyo, on est un peu perdu entre le métro et le train de banlieue (passant dans le centre) JR. Les japonais sont ravis de nous renseigner : ils se relaient même pour etre sur qu’on arrive bien à destination.
L’épreuve du visa chinois.
Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais obtenir le visa chinois en France a déjà été une épreuve. Au Japon c’est censé être plus facile. Nous avons tout préparé comme demandé sur le site internet : formulaire, photocopies, papiers officiels, notre dossier est complet. Enfin normalement. On y va dès notre arrivée à Tokyo, mais contrairement à ce qui est indiqué sur le site, ce n’est ouvert que de 9h à 12h. Un policier avait même essayé d’appeler pour savoir si c’était ouvert, ils n’ont jamais répondu ! Bref, on fait chou blanc et comme on aime ça, on remet le couvert le lendemain matin. On ne rentre pas comme ça dans le consulat : fouille des sacs, passage au scanner, fouille au corps (rapide). Ensuite nous montons les 3 étages et là un bordel sans nom. D’un coté un seul guichet avec une queue immense, de l’autre des guichets numérotés. On cherche à prendre un ticket, mais no way ! On demande, biensur il n’y a que des chinois ou des étrangers ne parlant pas un mot d’anglais. On fait donc la queue au premier guichet. La dame bien gentille, regarde notre dossier, nous dit « ok », nous donne un ticket numéroté et une pochette avec un reçu. 30mn, première étape de franchie. On attend, patiemment que notre tour arrive, au milieu des familles avec grand parents, parents, enfants en bas ages, avec les poussettes bien sûr sinon c’est moins drôle !!! mais des gens qui n’ont pas la patience d’attendre passe et la nana du guichet ne dit rien ! Bon on ne s’énerve pas, on reste souriant, on veut notre visa. Arrive notre tour (30mn plus tard au moins), elle regarde, tout a l’air complet. C’est trop beau pour être vrai. Et là elle commence à chercher la petite bête : sur la résa d’avion la date n’est pas en anglais, pareil sur la résa d’hôtel. On lui écrit en anglais. Ça a l’air d’être bon. Ah ben non, elle n’est pas décidé la madame, elle veut TOUTES les résa des hôtels pour l’ensemble du séjour, et en anglais car elle ne parle pas français. Mais c’est écrit nul part. Ben oui mais c’est comme ça, pas de discussion possible. On est refoulé ! Mais nous n’avons pas dit notre dernier mot ! Hihihihi. On va à la première supérette qu’on trouve et on demande un endroit avec internet où on peut imprimer. Le monsieur très aimable, nous fait un petit plan à la main, nous explique très bien et on file quelques rues plus loin, au 6e étage d’un building. On court un peu car le temps presse, il est 10h30, à 12h ça ferme. On fait des résa annulables sur Booking.com, on imprime. On repart en courant. Deuxième manche : là notre patience est un peu épuisée alors la queue au premier guichet on zappe, on passe devant les autres (une dame vient de faire pareil) pour avoir notre ticket et notre reçu. La dame ne vérifie même pas notre dossier, déjà vu. Au deuxième guichet, les gens qui grillent ça nous tape carrément sur le système, on décide de faire pareil. Ah mais oui mais on est étranger, donc les gens ralent enfin !!! Et du coup on est recalé mais la guichetière fait passer les gens dans l’ordre des numéros enfin. Nous ne sommes pas les seuls à qui elle demande des papiers supplémentaires : un autre français, des américains, mais rien aux asiatiques ! c’est bizarre quand même ! Des discriminations vous croyez ?
On finit par lui déposer notre dossier qu’elle ne peut qu’accepter ! Rendez vous dans 4 jours ouvrés ! 3h quand même !
Le week-end passé, nous revoilà au même endroit. Cette fois c’est un peu plus simple. Il faut d’abord payer son droit de visa à la borne, en chinois uniquement, ben oui quand même vous ne coyez pas que ça allait être du tout cuit. On demande à la policière de l’entrée qui nous montre rapidement. Ça n’accepte que les yens japonais, en liquide. On a notre ticket, direction le guichet des retraits, on récupère nos passeports (ah oui ils les ont gardés pendant tout ce temps, super pratique !) on checke que le visa y est bien et pour la bonne période et durée. C’est tout bon !!!
Voilà, notre magnifique génialissime expérience des bureaucraties chinoises. Eh ben on n’est pas prêts de se plaindre de la bureaucratie française je vous le dis !!
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Le quartier Roppongi, autour de l’ambassade de chine
On profite de nos visites au consulat chinois pour faire un tour du quartier : d’un côté des ruelles avec des restau européens et des temples, de l’autre un quartier d’affaire assez class.
Parterre de tulipes et de pensées, araignée géante en sculpture !!
vue sur la tour de Tokyo, ressemblance avec la Tour Eiffel version rouge