Le Machu Picchu, une épopée de montagne !
Ce serait Pachacutec, 9e empereur incas qui serait à l’origine de cette grande cité perdue.
Nous prenons le train touristique, avec fenêtres au plafond, pour le village d’Aguas Calientes, encore appelé village du Machu Picchu. 3h30 pour effectuer 115km, une ligne très lente, mais aussi la plus chère au monde au kilomètre ! Les paysages sont très beaux. Des paysans dans les champs labourent avec des bœufs, à l’ancienne. Des maisons plutôt simples. Des monts enneigés avec des glaciers.
Le train longe une jolie rivière, puis passe devant des sites archéologiques avec des terrasses.
Un passage en zigzag permet au train de descendre le dénivelé rapidement. Le train effectue donc plusieurs aller-retour tout en descendant la pente. Rigolo comme idée.
Arrivés à Machu Picchu town, nous trouvons notre hôtel assez facilement. Situé en contrebas de la voie ferrée pour touristes, il donne sur la voie ferrée pour les locaux. On peut traverser ou marcher sur la voie ferrée librement. Un petit tour de ville pour nous restaurer et palper l’ambiance.
C’est extrêmement touristique, plein de restaurants hors de pris (5 fois les prix de la ville, pour une qualité catastrophique), une taxe de service unique au village dans tout le Pérou et peu d’âme. Les prix des plats peuvent se marchander, la concurrence étant rude. Tout tourne autour du commerce ! Rien à voir avec l’ambiance chaleureuse péruvienne. Sauf peut être au marché. Quand nous voyons comment la viande est livrée (dans des grands seaux plastiques avec de la glace), on se dit qu’on va faire l’impasse pour les 2 prochains jours. Après cette visite peu fameuse du village, nous allons repérer le check point d’entrer pour demain. Une petite demi-heure de marche le long de la rivière. Une mise en jambe bien agréable 😉 si on ne prête pas trop attention aux aller-retours des bus touristiques nous envoyant de la poussière et à certaines parties étroites de la route où il faut frôler le ravin pour les laisser passer.
Bizarrement les gens qui reviennent du Machu ont l’air dépité, sans sourire, sauf les asiatiques, hyper heureux de leur journée…
Nous faisons une petite pause viennoiseries (achetées la veille 😉 et nous trouvons une canne de rando amovible. Personne ne vient la réclamer, elle sera notre nouvelle compagnonne de marche 😉
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Nous partageons notre dortoir avec un couple brésilien, Léo et Haya. Nous sympathisons vraiment bien. Faut dire, ils sont adorables et Léo parlant français, ça facilite les échanges. Le lendemain c’est l’anniversaire de Haya, elle cuisinera des spaghettis et nous invitera à partager leur repas. On finira tard, épuisés, mais heureux de cette belle rencontre !
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DRIIIIIIIINNNNG DRIIIIIIIIIINNNNG !!! Le réveil affiche 4h15, il faut se préparer. L’hôtel réalise un petit déj matinal, bien adapté à nos besoins ! Quand nous entamons notre marche il fait encore nuit. A l’arrêt de bus, une longue file d’attente, ils n’ont pas commencé leurs tournées.
Check point passé avec succès, on traverse le pont et c’est parti pour 1h30 de montée !
Les paysages sont de plus en plus impressionnants durant la montée, qui clairement n’est pas passionnante ! Le plaisir de gravir des montagnes n’a pas de prix. Nous pénétrons sur le site avant 7h ! HEU-REUX !
Une foule de groupes est déjà là, affublée de perches à selfies ! Une catastrophe ! Nous n’étions pas déterminés à utiliser notre billet pour la Montaña, mais bien décidés à fuir le monde, nous y allons.
Et c’est reparti pour 2 bonnes heures de montée infernale ! On doit être un peu maso lol. On n’ira pas deux fois alors autant faire les choses à fond ! 7h38 nous passons le contrôle !
Le sommet sera à nous un peu avant 11h. 1700, 1800 ou 2000 marches, peu importe, on les gravira une par une, à notre rythme, sous la chaleur montante. Parfois elles nous semblent INTERMINABLES ! Les gens sont solidaires, quelle que soit leur nationalité : américaine, brésilienne, argentine, canadienne, indonésienne, chinoise, sud coréenne, française, allemande… Ils s’encouragent mutuellement.
La vue nous motive, même si parfois le souffle manque.
Un lézard profite de la chaleur des pierres. Il doit bien rigoler en voyant les touristes passés !
Le panorama à 360° en haut vaut tous les efforts ! C’est grandiose et bien plus encore. Pause banane, céréales (merci maman 😉 et boissons. Une heure et demi passe sans qu’on s’en rende compte.
On ne se lasse pas de la vue. Fiers d’être là-haut.
La descente ne sera pas de tout repos, car c’est pentu, marches étroites et inégales, le vide sur le côté, mais tout de même plus rapide que la montée !
La visite du site proprement dite. Il est 12h30, la foule est moindre que ce matin, impeccable.
Nous suivons le sens de visite obligatoire. Beaucoup de vent sur le mirador.
Tous les points de vue sur le site sont uniques, de nouveaux détails apparaissent selon les angles.
Les murs des maisons sont inclinés vers l’intérieur pour résister aux tremblements de terre.
Ces murs robustes n’étaient recouverts que de joncs et de roseaux.
Le quartier religieux est composé de la maison du prêtre, la place sacrée, du Temple à Trois fenêtres (à gauche) et du Grand Temple.La sacristie (à droite), où se préparaient les prêtres, avec des niches trapézoïdales et une banquette de pierre où devaient être « séchées » les momies avant leur mise en sépulture.
Puis l’Intiwatana « lieu où l’on attache le soleil », avec l’observatoire astronomique, point le plus élevé de la cité et le calendrier solaire.
Une roche assez étrange semble correspondre à la découpe des montagnes situées en arrière.
La grande esplanade d’herbe, séparant le quartier de l’empereur et du sacré, du quartier des artisans.
Les maisons à deux étages et le temple du condor (avec un peu d’imagination on le voit dans les rochers, photo de droite)
Nous découvrons un animal étonnant, moitié écureuil, moitié lapin !
Nous redescendons nos dernières 1750 marches pour rejoindre le village 😉 Des chiens nous accompagnent. Celui surnommé « Flexipan » par Vincent, nous attend à chaque croisement, trop mimi. Pas peu fiers quand nous arrivons en bas.
Plus de 7000 marches et 1000m de dénivelé positif puis négatif ! La solidarité de notre couple nous aura permis de réaliser cette expérience sportive dans la bonne humeur. Vincent portera souvent mon sac en montée… Un amour de mari ! 8L de liquide bus et nos provisions finies 😉
Bravo pour la montée du machu-pichu Effectivement belle grimpette et descente!!! Vous avez eu de la chance de voir le lapin inca car on ne l’aperçoit souvent que de très loin. Chantal sera ravie de voir le lama sauf que l’on ne voit pas sa tête!!!!Mamie vous admire d’avoir fait tout ce parcours car vu l’état des marches des escaliers aie aie aie! Bonne continuation. Bisous
Fantastique ce que vous avez fait, la descente est aussi dure que la montée. Vos photos sont magnifiques et rendent
bien compte du paysage, du site. Je suis aussi ravie de vous voir tous les deux. La photo du Machu Picchu sur le
blog est super, super, vs êtes de grands reporters.
Big big bisous