Le Salar de tunupa ou d’Uyuni, un des musts de notre voyage en Bolivie
Lever 4h30 du matin pour un spectacle exceptionnel : le lever du soleil au milieu du désert de sel !
Il fait donc nuit quand nous partons et apercevons au loin une île… de cactus, l’île Pascado. C’est magnifique, une île au milieu du désert de sel. C’est unique, les couleurs très belles, rougeâtres, du soleil qui s’éveille. Moment magique. Vincent part devant, je monte plus doucement.
Au fur et à mesure de la lumière montante, les détails de la faune, la flore et du relief apparaissent. Quand j’arrive en haut le soleil s’est levé, mais aucun regret, les points de vue en montant était tout aussi beau. C’est juste incroyable cette immensité, vide, plate, inhabitée, blanche, pure.
Piloes cereus selcianus, hein quoi ? c’est du latin ? C’est le nom compliqué de ces gigantesques cactus, haut de 10 à 12m !!! Un oiseau picore dans les fleurs de cactus.
En tout, 23 iles dans ce salar de 10582 km2, le plus grand au monde.
On essaie de creuser un peu mais Nico nous décourage de suite : il y a 6 à 7 m de profondeur !
Quand le temps est nuageux, le risque de se perdre est élevé. Les 4×4 se mettent alors en caravane pour être tous ensemble. Sur l’île Pescado, une flèche indique la direction à prendre pour atteindre l’autre côté du salar, les chauffeurs mettent le volant dans l’axe et ne le bougent pas pour ne pas se perdre. Ils peuvent aussi se fier aux repères visuels, bonne vieille méthode : de l’île ils visent le volcan, puis la montagne.
Entre janvier et mars, quand les précipitations inondent le salar, il est impossible d’y entrer. En effet, le salar se transforme en un immense miroir et à cause du lithium, impossible de se repérer, le satellite et les repères (boussole…) ne fonctionnent plus correctement.
Mais comment s’est créée cette splendeur naturelle ? Des milliers d’années avant notre ère, une mer occupait cette plaine. Puis elle s’est retirée, donnant lieu à un lac alimenté par la neige des montagnes. Quand la neige eu totalement disparu, la plaine d’assécha et le désert de sel se dessina.
Il y a une autre version, une légende bolivienne. Il existait deux volcans, une femme et un homme. Ils s’aiment, se marient et s’unissent en un seul volcan. Ils ont des enfants. Puis la femme délaisse son mari pour un volcan plus grand et ils ont ensemble une fille handicapée. Ils vont à la recherche d’un médecin, pour la faire soigner. Ils hésitent entre la frontière argentine et chilienne, où se trouve deux petites montagnes. Une longue, très longue discussion les anime : un dit que le meilleur médecin est sur la montagne argentine et l’autre sur la montagne chilienne. Ils mettent tellement de temps à se décider qu’à leur retour leur bébé est mort…. La mère, envahie de douleur, déverse alors tout son lait maternel, ce qui crée le salar.
Selon les experts, sous la croûte de sel git plus de la moitié des réserves de lithium du monde. Ce métal alcalin si précieux pour fabriquer les piles par exemple ! Le salar est théoriquement protégé, mais le gouvernement actuel souhaiterait exploiter ce gisement. Bon ce n’est pas pour tout de suite, car il faut d’abord développer les technologies et mettre en place les infrastructures. Profitons donc de ce paysage unique avant que l’homme ne vienne le détériorer.
Pause au milieu de cette banquise de sel. La croûte de sel se craquelle en plaque géométriques, comme des flocons. D’ailleurs quand on marche dessus, on entend le même bruit que celui d’un pas dans la neige.
C’est beau tout ce blanc, au milieu de nul part. On profite de l’instant.
Nico fait des photos montages aux deux couples. Sympa, il est assez créatif.
Puis arrêt à un musée, ancien hôtel de sel, pas ouf, quelques sculptures en sel intéressante.
Avant, des hommes ramassaient le sel ici en petit tas, mais à cause du nombre trop important de touristes, ils ont migré dans une autre partie du salar… Mais il reste ici, une trace de leur présence et dure labeur.
Monument du Paris Dakar, passé ici cette année et en 2014.
Notre dernier stop sera à Uyuni au cimetière des trains. De vieilles carcasses auxquelles on a tout enlevé, même les boulons, il ne reste plus grand chose. Ancienne locomotive à charbon et vapeur. Un autre temps ! 80 ans de service quand même. Un peu mélancolique cet endroit !
Malheureusement c’est également la décharge publique ! idée de l’ancien gouvernement corrompu, qui n’a pas mis en place les services publiques nécessaires pour l’évacuation et le traitement des ordures…
Ce fut 4 jours riches en découvertes aussi bien naturelles, culturelles que humaines. Des lieux gravés dans nos mémoires à jamais. Espérons que nos enfants auront la chance de les connaître également 😉
Nous passons l’après-midi à Uyuni : une ville vivante, où de jeunes collégiens viennent nous voir pour répondre à un questionnaire en anglais, où les gens regardent le catch, oui oui je dis bien le catch américain, et où les robes sont colorées 😉
Ravie de découvrir ce désert de sel, incroyable la hauteur des cactus.
Très belles photos de vous deux.
Ns avons été pour le 11 nov à Villebret avec Philippe.
Bonne continuation de votre périple.
Big big bisous
Super le lever du soleil… A ce que je vois Doudou court toujours autant. J’espère que vous n’êtes pas trop essoufflés par l’altitude…
Je croyais que l’oiseau sur le cactus c’était un serpent qui tirait la langue!!!
Bravo à Nico pour les photos montage.
Mamie qui est toujours au pôle nord mets beaucoup vos vestes!!!
Ah, au fait… Le lithium a aussi des vertus euphorisantes!!! Profitez bien de cette insouciance!!!!
Bisous et à la semaine prochaine… Nous serons à la maison…
Très belles photos comme toujours!!!!! Je prends une option sur une robe!!!! Elles sont magnifiques…… ici grisaille et froid! Le grand sapin est en place…. Strasbourg se prépare pour Noël.
Gros gros bisous les voyageurs