Washington, capitale des USA
Ahhh nous y voilà, à nous la maison blanche, le Capitol, la statue de Lincoln, les musées gratuits…
Direction la maison blanche donc ! Gardée par des policiers, mais visible d’assez près pour les photos.
Beau bâtiment, mais moins impressionnant qu’à la TV ou dans les séries. Savez vous pourquoi le logement du président s’appelle « maisons blanche » ? Durant la guerre de 1812, le bâtiment fut partiellement détruit par des incendies, et un mythe voit l’origine de l’appellation « Maison blanche » dans la peinture blanche utilisée pour la reconstruction.
La nuit la sécurité est renforcée, on ne peut pas approcher aussi près que le matin même. Passage devant le Fortress Finances Building qui renferme les trésors des Etats-Unis
Autour, de beaux monuments comme le Executive Office Building, ou département de la guerre et de la Navy, dédicacé à Eisenhower qui travailla là de 1927 à 1935.
L’arrière de la maison blanche et vue sur le president garden.
Ici plein de souvenirs, habits, sacs à l’effigie de la famille présidentielle
Le Washington monument : l’obélisque (3 teintes de marbre de l’obélisque, différentes époques) en passant par l’ellipse.
Le monument de Lincoln Abraham qui trône face à l’esplanade. Des vétérans accompagnés par de jeunes militaires de l’armée de l’air visitent le site, c’est assez émouvant de les voir ensemble, beaucoup de fierté ressort de cet échange. Bassin et fontaine, commémorant la 2nde Guerre Mondiale.
Un fait qui nous a beaucoup étonné avec les récents évènements, les avions peuvent encore survoler la zone, les trajectoires des vols n’ont pas été modifiées (photo au dessus) ! Ah c’est beau l’Amérique
Nous faisons des rencontres animalières rigolotes et colorées Ecureuil peu farouche venant quémander des friandises, oiseaux gourmands aussi, cygnes et canards et très belles libellules
Musée des indiens d’Amérique
De très beaux objets, notamment en forme d’animaux. Ils occupent une grande place dans les croyances et esprits des amérindiens, car leur corps offrent à manger, des habits (peaux), des outils (os) et abrits. Les artistes représentent les animaux de leur quotidien : forêt, montagne, mer, ciel, désert, glace arctique ; mais aussi des animaux de leur imagination qui entretiennent la culture traditionnelle, comme Raven, le dieu créateur.
Regardez cet ivoire sculpté de 1900 de 30cm de long, un chef d’œuvre.
Ça parle beaucoup beaucoup des traités entre les Usa de l’époque et les indiens. Point de vue de chaque partie, mais ce qu’on a bien compris c’est que les indiens n’ont pas eu le choix et se sont bien fait rouler quand ils n’ont pas été massacrés… Mais au moins les USA le reconnaissent.
le Smithsonian American Art Museum
Peintures très différentes de celles vues à Chicago. Paysages, scènes de la vie américaine, modernisme.
J’ai été particulièrement touché par cette œuvre de John Buggers « Third War », une église brule et les enfants continuent à jouer et les adultes détournent le regard pour continuer à espérer. Ça fait réfléchir.
Art moderne et cette carte des Etats-Unis lumineuse avec écrans de télévision diffusant les chaines ou évènements spécifiques de chaque état. Un bel aperçu des USA
A l’étage supérieur, le couloir est superbe avec des mosaïques et des colonnes.
Ce musée est situé plus dans le centre de Washington ce qui nous donne un aperçu de l’architecture.
Le National Museum of American History
Attention, c’est du lourd ! Plus d’une demi-journée à parcourir les différentes expo et nous n’avons pas tout vu ! Dans le hall, une célèbre muppet : Peggy On commence par la partie « America on the Move » qui retrace les moyens de transport utilisés dans le pays et leur évolution, donc les vieux trains, le rails, les trolleys, les voitures.
De 1830 à 1950 le peuple voyage avec le train, dont les wagons sont arrangés selon un ordre particulier, reflétant la hiérarchie sociale. Les plus riches sont loin de la locomotive. En général derrière la locomotive il y a le wagon mail et bagage. Et dans la gare en 1927 en Caroline du Nord, les blancs et les noirs ont des quartiers différents. Le lunch counter est réservé au blancs par exemple.
Quelques dates clés : 1876 1er train reliant l’est et l’ouest. 1905 : train réfrigéré permettant de nourrir les villes avec les légumes et viandes de la campagne.
Le travail dans les champs : que des immigrés ! Les USA ferment leur porte aux chinois, mais ont besoin de main d’œuvre ! Donc acceptent l’immigration des japonais, mais de nouveau ferment leur frontière. De nouveau besoin de main d’œuvre, donc font appellent aux sud-américains ! Que ferait il sans les émigrés !?
Avant la 2nd GM, le rail emploie entre 1,5 et 2 millions de personnes. Après, les locomotives à diesel arrivent et en 1953 plus aucune locomotive à charbon. En 1962, il y a moitié moins d’employés par rapport à 1946. En 1980-90 le train n’est plus un moyen de voyager, mais il est utilisé pour le fret.
En 1890 à 1900 le réseau de tramway se développe et les américains marchent moins. Il permet aux gens d’habiter plus loin de leur travail, de faire leurs courses plus facilement. Développement des banlieues. Musique dans les tram pour rendre les transports plus agréables.
En 1937 50% des tram sont remplacés dans les villes par les bus, plus confortables et moins chers/plus économique à entretenir. Mais aussi l’automobile ! Dernier tram à Washington en 1962.
L’émergence des banlieues a permis de diviser nettement la population par classe ethnique, race et richesse…
Dans les années 1920, beaucoup d’artistes afro américain arrivent à New York et prennent part à la dynamique d’Harlem dans la scène jazz et Blues.
1924 les USA limitent le flux migratoire. Mais à New York, 6 millions de résidents qui sont au centre du commerce et de la manufacture. Les immigres ont un rôle primordial dans l’industrie textile car fournissent la main d’oeuvre !
1939 : dans les zones rurales fin de la salle de classe unique et début du ramassage scolaire. En 1932, 63000 bus scolaires.
1949 : les magasins d’alimentation, d’automobile, etc s’installent dans les suburbs vidant les centre-villes ce qui crée leur déclin économique.
1892 : le L metro de Chicago est construit en hauteur
1956 : création des highway par Eisenhower, payé par les taxes sur l’essence à 90%
Pollution très importante des américains par la voiture… En 1973, un embargo des compagnies pétrolières est créé en réponse à la politique au Moyen Orient. Les USA se soucient alors de comment trouver le pétrole, avoir des auto plus efficaces et moins coûteuse en essence.
Ensuite on enchaine avec On the water, partie maritime. Des belles maquettes qui font plaisir à Delphine.
Un modèle de bateau désigné pour atténuer les effets de la mer sur les passagers. Puis Food exhibition, ça parle des snacks, du vin, du fromage. D’une dame qui a « amené » le bon gout français chez les américains… C’est sûr que quand on voit ce qu’ils mettent dans leur assiette, ce n’est pas difficile de faire beaucoup mieux. Bref, on passe assez vite.
On va voir Stories on Money, des pièces. Et on a enfin fini une 1ère aile du musée. On passe de l’autre côté. Places of Invention pour voir l’évolution de l’informatique. Puis on va voir American Enterprise, différentes entreprises américaines, je trouve cela assez décousu. Des affiches, des slogans, une vidéo qui montre l’évolution de l’économie du pays, aujourd’hui dominé par les services.
On ira voir les first ladies et leurs robes ainsi que les présidents. Robes portées par Eleanor Roosevelt et l’autre Michelle Obama.
Et un thème très au coeur des débats …l’élection présidentielle
Le National Air and Space Museum
On voit les modules lunaires, une galerie sur les planètes, différents avions, le Spirit of St Louis (1er à avoir traversé l’Atlantique), le cockpit d’un Boeing. On trouve finalement ce musée très technique (en tout cas en anglais) et donc assez moyen. Par contre les drônes nouvelles générations (en bas) nous impressionnent par leur taille et leur forme !
A la sortie des musées, un petit tour près du Capitol, qui se reflète joliment dans la piscine
Georgetown, le vieux quartier de Washington.
Rues résidentielles d’abord puis les boutiques arrivent, assez cossu et jeunesse chic. Nous découvrons la chaine Chipotle, qui sert de bons « bowl » et burritos, à base de riz, salade, tomates, fromage et viande. Typiquement mexicain lol. On nous offre les boissons et le guacamole, à moins que ce ne soit une erreur de caisse du serveur ?
Et nous tombons sur la boutique Georgetown Cupcake (bon pas vraiment par hasard soyons honnête, mais la queue en dit long sur la réputation de cette établissement). On en prend 6, le choix était déjà cornélien avec tous leurs parfums. Et ce sera un délice des dieux : frais, moelleux, gouteux.
Le premier jour nous testons un « food truck », il y a l’embarras du choix dans Farragut Square : grec, libanais, chinois, indonésien, thaï, steak…Pendant que nous dégustons notre repas sur un banc en profitant du soleil, un cortège de voitures de police passe, on se dit que c’est peut-être le président
Dans cette capitale, nous sommes super bien accueillis par notre hôte Krishna, une jeune népalaise, bénéficiant d’un parrainage pour ses études aux USA. Echange sur l’Inde, le poids des traditions et la vie des étudiantes américaines autour d’une bière, de vin et de cupcakes ! Le sens du partage indien ! On rigole bien ! Par contre nous avons plusieurs mauvaises « expériences » avec des femmes afro-américaines, qui sont extrêmement désagréables, refusent de nous aider, de nous servir ou bien réalisent des fouilles avec excès de zèle. Nous sommes assez déçus de cette attitude, surtout dans la capitale américaine !
Ah une petite remarque sur la vision des américains sur le dollar : ils inversent le taux de change avec toutes leurs taxes et rendent le dollar plus fort que l’euro ! Et le pire c’est qu’ils trouvent ça tout à fait normal ! Hallucinant !
Mamie a retrouvé avec plaisir la capitale des USA mais elle est étonnée de l’attitude des afro-américaines.Pour elle c’est de la jalousie de notre beau couple français.
Bisous
Ah, j’ai oublié bravo à Delphine pour le saut qualifié par mamie de ballerine!!!
On voit l’effet de l’E.P.O. du Pérou et de la BOLIVIE!!!!
On attend la comparaison avec Vincent!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Bisous
Très sympa cette visite de Washington, ça doit être bien calme pour vous du coup !
J’ai eu une petite pensée pour vous lorsque j’ai bu mon premier verre de vin chaud au marché de Noël de Mulhouse.